Réponses SST
Risques biologiques
Microorganismes résistant aux médicaments
Qu'est-ce que les microorganismes résistants aux médicaments?
Les microorganismes résistant aux médicaments, ou pharmacorésistants, sont des bactéries ou d'autres organismes qui ont acquis une résistance à certains médicaments. En d'autres mots, un médicament particulier n'est plus capable de tuer ou de limiter la multiplication d'une bactérie ou d'un organisme spécifique. On emploie également d'autres expressions telles l'antibiorésistance, la résistance aux antibactériens et la résistance aux antimicrobiens pour décrire cette situation.
Voici quelques exemples de microorganismes et de bacilles résistant aux médicaments :
* Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM) et à l'oxacilline
* Entérocoques résistant à la vancomycine (ERV)
* Bêta-lactamases à large spectre résistant aux céphalosporines et aux monobactams (BLSE)
* Streptococcus pneumoniae résistant à la pénicilline (SPRP)
* Staphylococcus aureus de sensibilité diminué aux glycopeptides (GISA)
* Staphylococcus aureus de résistance intermédiaire à la vancomycine (SARIV)
* Staphylococcus aureus résistant à la vancomycine (SARV) (n'existe pas encore, mais on croit qu'il émergera ou évoluera à partir du SARIV), ainsi que
* Mycobacterium tuberculosis (responsable de la tuberculose à bacilles multirésistants (MDR).
Est-ce que les microorganismes résistant aux médicaments constituent un nouveau problème?
Non. Les souches de Staphylococcus aureus résistant à la pénicilline ont été identifiées pour la première fois dans les années 1940. L'utilisation répandue des antibiotiques ainsi que l'évolution naturelle de la bactérie au fil du temps ont entraîné l'émergence d'un certain nombre de souches résistant aux médicaments.
Est-ce que je tomberai malade si je suis mis en contact avec un microorganisme pharmacorésistant?
Pas nécessairement. Si vous êtes malade, vous serez considéré comme étant infecté. Le terme « infection » signifie qu'un organisme ou une bactérie est présente à la surface ou à l'intérieur de votre corps et qu'elle est responsable de la maladie ou de tout autre état pathologique.
Dans certains cas, il est possible que l'organisme soit présent sans causer de maladie; un tel phénomène est appelé « colonisation». Par exemple, on retrouve fréquemment le Staphylococcus aureus dans différents endroits du corps, dont le nez. La colonisation atteint rarement le stade de l'infection, à moins que la bactérie ne se propage à une partie du corps qui est plus vulnérable.
Quels sont les facteurs de risque d'infection ou de colonisation par les microorganismes résistant aux médicaments?
En général, les personnes en santé sont exposées à de faibles risques de colonisation ou d'infection. Des contacts ordinaires, comme serrer dans ses bras ou toucher une personne infectée par un microorganisme pharmacorésistant, sont considérés inoffensifs, selon les Centers for Disease Control and Prevention en 2000. Toutefois, si vous êtes à l'hôpital, il est toujours important de vous laver les mains avant de quitter la chambre du patient (ou lors de la visite d'une personne infectée ou colonisée afin de prévenir la propagation du microorganisme).
Les risques de colonisation et d'infection augmentent toutefois en présence de diverses conditions, notamment :
* une maladie grave pré-existante
* une maladie ou un état pathologique sous-jacent tel que
o maladie chronique du rein
o forme insulinodépendante de maladie vasculaire
o dermatite ou lésions cutanées
* exposition antérieure à des agents antimicrobiens
* traitements effractifs comme la dialyse ou le cathétérisme
* visites répétées dans un établissement de santé
* séjour prolongé dans un hôpital
* colonisation antérieure par un microorganisme résistant aux médicaments
* âge avancé ou traitement immunosuppresseur.
Comment les microorganismes résistant aux médicaments se propagent-ils?
Les microorganismes pharmacorésistants se propagent de la même façon que les autres bactéries ou organismes. Le contact direct de la peau avec les mains et le contact, par le toucher, avec des surfaces ou des appareils contaminés par les liquides organiques d'une personne infectée constituent les voies d'exposition les plus courantes.
Quels sont les moyens de prévenir la propagation des microorganismes pharmacorésistants?
Les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) affirment que le risque de propagation de ces organismes à l'extérieur de l'hôpital ou d'un centre de soins est faible et que les risques d'infection des personnes en santé sont très faibles. Un des meilleurs moyens de circonscrire la propagation de bactéries, d'organismes ou d'autres infections est de se laver les mains avec du savon et de l'eau tiède pendant au moins 10 à 15 secondes. Pour de plus amples renseignements à ce sujet, se reporter au document Réponses SST intitulée Lavage des mains : Réduire le risque d'infections courantes.
Lorsque vous visitez une personne dans un établissement de santé tel un hôpital ou un centre de soins de longue durée, vous devriez :
* vous laver les mains avant de quitter la chambre de cette personne,
* porter des gants jetables, si vous pensez qu'un contact avec des liquides organiques est possible, et enfiler une robe d'hôpital en cas de contact plus important.
À l'extérieur de l'établissement de soins, si vous êtes mis en contact avec une personne infectée ou colonisée (en soignant une personne infectée à la maison ou en donnant les premiers soins), les CDC recommandent de prendre les précautions suivantes :
* Les personnes soignantes doivent se laver les mains avec du savon et de l'eau après un contact physique avec la personne infectée et avant de quitter la maison.
* Les serviettes utilisées pour s'assécher les mains après un contact doivent être lavées avant toute réutilisation.
* Des gants jetables doivent être portés s'il y a possibilité de contact avec les liquides organiques d'une personne infectée et les mains doivent être lavées à nouveau après le retrait des gants.
* Les draps doivent être remplacés par des draps propres dès qu'ils sont souillés, et à intervalles réguliers.
* L'environnement du patient doit être nettoyé régulièrement et chaque fois qu'il est souillé par des liquides organiques ou des matières fécales. Pour ce faire, un désinfectant commercial ou une solution composée d'une partie d'agent de blanchiment pour 100 parties d'eau est recommandé.
* Les médecins et le personnel soignant doivent être avisés que le patient est colonisé ou infecté par un organisme résistant aux médicaments.
Quelles précautions doivent être prises si je travaille dans un hôpital?
Comme un travailleur de la santé s'occupera de plusieurs patients pendant son quart de travail, il importe qu'il prenne certaines précautions afin de circonscrire la propagation de l'infection. Vous devriez vérifier avec votre service de prévention des infections si des exigences spécifiques s'appliquent.
En général, ces exigences comprennent :
* L'isolement : lorsqu'un patient se voit attribuer une chambre privée ou lorsqu'il partage une chambre avec d'autres personnes atteintes de la même infection.
* L'imposition de restrictions relatives au déplacement et au transfert d'un patient.
* Le port de gants et le lavage des mains : porter des gants et se laver les mains après un contact, particulièrement un contact avec les liquides organiques. Il peut être nécessaire de changer de gants et de se laver les mains entre deux interventions auprès du même patient afin de prévenir la contamination croisée de différentes parties du corps.
* Les masques et les robes d'hôpital : selon le degré de contact avec les liquides organiques ou les matières fécales, le port de l'ensemble ou d'une partie de ces vêtements de protection sera exigé.
* L'utilisation adéquate de l'équipement : assurez-vous que tout équipement utilisé est adéquatement nettoyé, désinfecté ou jeté. Les surfaces de l'équipement présent dans les chambres des patients doivent également être nettoyées et désinfectées.
* Un équipement spécial « assigné en propre » peut être exigé : les instruments utilisés tels les stéthoscopes, les chaises percées et les thermomètres peuvent être réservés à un seul patient ou à un groupe restreint de patients.
* La manipulation et le nettoyage adéquat des vêtements et de la literie.
* Des mesures spéciales peuvent être prises pour la vérification et la surveillance en ce qui concerne la propagation de l'infection.
Dernière mise à jour du document le 13 mars 2003
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vendredi 31 octobre 2008
lundi 27 octobre 2008
Quand l'innovation pallie le manque de ressources - CEFRIO
Les technologies de l’information (TI) évoluent rapidement, tout comme les pratiques dans le milieu de la santé. Dans un secteur comme dans l’autre, l’émergence des nouveaux usages technologiques se chevauche à un point tel qu’il est dorénavant question de santé 2.0.
Les applications associées au Web 2.0 – tels les réseaux sociaux, les blogues, les fils RSS, les wikis - ont favorisé le développement de nouvelles pratiques sur Internet dans le domaine de la santé. On retrouve, entre autres, la santé 2.0 qui réfère à l’utilisation des applications du Web 2.0 pour promouvoir la collaboration entre les patients, les médecins, le personnel médical et les autres partenaires impliqués dans les soins de santé. Du point de vue des internautes, il apparaît évident qu’Internet est devenu un outil privilégié pour s’informer. Entre janvier 2007 et janvier 2008, une enquête menée par l’Institut Fraser a démontré que 59 % des adultes américains ont utilisé Internet pour s’informer sur la santé. De plus, au cours des douze mois précédant décembre 2007, 21 % des adultes américains ont visité Wikipédia à cette fin selon une enquête menée par iCrossing. Encore plus près de nous, selon l’enquête NETendances 2007 réalisée par le CEFRIO, c’est 36 % des adultes québécois qui ont cherché des renseignements sur la santé. Mais, qu’en est-il de l’intérêt des professionnels de la santé pour les nouveaux outils Web ? James Sarowiecki, auteur du livre The Wisdom of crowds, présente les applications du Web 2.0 comme des outils permettant de profiter d’une intelligence collective. La grande question est donc de savoir si les membres du corps médical pourront tirer des bénéfices des retombées d’un tel partage des connaissances.
Les praticiens 2.0
La ville de Toronto présentait en septembre dernier la Conférence annuelle sur les applications du Web 2.0 en santé et en médecine. À cette occasion, le prix du « médecin 2.0 » a été décerné au Dr Keith Kaplan de la clinique américaine Mayo. Cet honneur vise à souligner son implication exemplaire en tant que blogueur expert en pathologie numérique. Ce qui démarque son travail de celui des autres praticiens blogueurs : une collection d’images histologiques mise en ligne et alimentée par lui-même, bien sûr, mais aussi par la communauté. En favorisant un partage des connaissances, tant au sein de sa communauté de pairs, qu’avec les étudiants et les patients, le Dr Keith Kaplan applique les principes de la santé 2.0.
Le patient 2.0
En complémentarité au médecin 2.0 se trouve le patient 2.0 qui, pour tirer avantage efficacement et de façon sécuritaire des avenues du Web 2.0, doit pouvoir compter sur l’appui des praticiens. Prenons l’exemple de la nouvelle relation établie entre le soignant et le soigné à travers l’autosuivi (self-monitoring) par Internet. Dans le contexte où il existe une pénurie en matière de médecins de famille, de spécialistes ainsi qu’une difficulté à obtenir des rendez-vous dans de courts délais, l’autosuivi offre une alternative intéressante aux patients qui souhaitent obtenir un suivi rigoureux de leur état de santé en suivant eux-mêmes l’évolution de leur pathologie.
Déjà, de nombreux outils de suivi des maladies sont passés des établissements de santé aux domiciles des patients : les glucomètres, les instruments de mesures de la pression sanguine ou de la BPCO (Broncho pneumopathie chronique obstructive), etc. Le Web 2.0 permet de pousser encore plus loin cette désinstitutionnalisation de certains suivis médicaux. L’effet d’engouement pour l’autosuivi concorde avec l’un des principes fondamentaux du Web 2.0 : la participation. Ici, il s’agit du désir du patient de prendre en main sa santé et de participer à son suivi médical en documentant par lui-même son état de santé. Par ailleurs, les patients pratiquant l’autosuivi le font parce que leur médecin l’a recommandé (69 %) et parce qu’ils peuvent transférer l’information recueillie à leur praticien par le biais d’Internet (69 %), rapporte une enquête réalisée en 2008 aux États-Unis par Deloitte. Par contre, pour s’étendre à une échelle plus large, ces nouvelles pratiques posent des défis quant à la gestion des informations recueillies : la transmission et la conservation des données par le Web, l’accès au dossier de santé électronique, etc.
Le Web 2.0 en réponse aux lacunes du système actuel ?
Récemment publiée, l’étude Medical technology in Canada présente l’évaluation de la qualité et de la quantité des équipements de technologies médicales avancées au Canada. Le bilan tracé par cette analyse comparative est préoccupant. Il apparaît que le Canada est en retard en termes d’adoption des technologies médicales avancées par rapport à ce qui est disponible dans les autres pays développés. En plus de disposer de moins d’équipements et d’appareils parfois désuets, les établissements de santé canadiens déploient lentement et exploitent peu leurs technologies médicales avancées. Par conséquent, les Canadiens disposent d’un accès restreint aux technologies médicales pour leurs soins, réduisant entre autres la qualité des diagnostics ainsi que l’efficacité et la rapidité des traitements. Dans cet ordre d’idées, il est intéressant de s’attarder à l’utilisation que font les professionnels de la santé des technologies de l’information (TI), d’Internet et du Web 2.0. Certes, les TI et Internet ne remplaceront pas les appareils technologiques de diagnostics et de traitements. Par contre, les outils disponibles en ligne à peu de frais peuvent offrir un véhicule efficace et souple afin d’assurer une circulation fluide de l’information entre une diversité d’acteurs qui, mis ensemble, peuvent élaborer des solutions innovantes améliorant le système de santé actuel.
Sources :
Canada slow to adopt new medical technologies, Canadian healthcare technology, septembre 2008.
Elkin Noah, How america searches: health and wellness, iCrossing, janvier 2008.
Esmail Nadeem, Dominika Wrona, Medical technology in Canada, Fraser Institute, août 2008, 101 p.
Kaplan, Keith, Digital pathology blog
Many U.S. Consumers Want Major Changes in Health Care Design, Delivery, Deloitte, 2008.
Medecine 2.0
NETendances 2007, CEFRIO, mars 2008, 118 p.
Sylber, Denise, Médecine 2.0 Toronto - Prix du "Médecin 2.0", blogue, 5 septembre 2008.
What's the buzz about Self-Monitoring?, Canadian EMR, 28 août 2008.
Date de publication
21 octobre 2008
Auteur(s)
Sophie Poudrier, analyste-conseil, CEFRIO
Les applications associées au Web 2.0 – tels les réseaux sociaux, les blogues, les fils RSS, les wikis - ont favorisé le développement de nouvelles pratiques sur Internet dans le domaine de la santé. On retrouve, entre autres, la santé 2.0 qui réfère à l’utilisation des applications du Web 2.0 pour promouvoir la collaboration entre les patients, les médecins, le personnel médical et les autres partenaires impliqués dans les soins de santé. Du point de vue des internautes, il apparaît évident qu’Internet est devenu un outil privilégié pour s’informer. Entre janvier 2007 et janvier 2008, une enquête menée par l’Institut Fraser a démontré que 59 % des adultes américains ont utilisé Internet pour s’informer sur la santé. De plus, au cours des douze mois précédant décembre 2007, 21 % des adultes américains ont visité Wikipédia à cette fin selon une enquête menée par iCrossing. Encore plus près de nous, selon l’enquête NETendances 2007 réalisée par le CEFRIO, c’est 36 % des adultes québécois qui ont cherché des renseignements sur la santé. Mais, qu’en est-il de l’intérêt des professionnels de la santé pour les nouveaux outils Web ? James Sarowiecki, auteur du livre The Wisdom of crowds, présente les applications du Web 2.0 comme des outils permettant de profiter d’une intelligence collective. La grande question est donc de savoir si les membres du corps médical pourront tirer des bénéfices des retombées d’un tel partage des connaissances.
Les praticiens 2.0
La ville de Toronto présentait en septembre dernier la Conférence annuelle sur les applications du Web 2.0 en santé et en médecine. À cette occasion, le prix du « médecin 2.0 » a été décerné au Dr Keith Kaplan de la clinique américaine Mayo. Cet honneur vise à souligner son implication exemplaire en tant que blogueur expert en pathologie numérique. Ce qui démarque son travail de celui des autres praticiens blogueurs : une collection d’images histologiques mise en ligne et alimentée par lui-même, bien sûr, mais aussi par la communauté. En favorisant un partage des connaissances, tant au sein de sa communauté de pairs, qu’avec les étudiants et les patients, le Dr Keith Kaplan applique les principes de la santé 2.0.
Le patient 2.0
En complémentarité au médecin 2.0 se trouve le patient 2.0 qui, pour tirer avantage efficacement et de façon sécuritaire des avenues du Web 2.0, doit pouvoir compter sur l’appui des praticiens. Prenons l’exemple de la nouvelle relation établie entre le soignant et le soigné à travers l’autosuivi (self-monitoring) par Internet. Dans le contexte où il existe une pénurie en matière de médecins de famille, de spécialistes ainsi qu’une difficulté à obtenir des rendez-vous dans de courts délais, l’autosuivi offre une alternative intéressante aux patients qui souhaitent obtenir un suivi rigoureux de leur état de santé en suivant eux-mêmes l’évolution de leur pathologie.
Déjà, de nombreux outils de suivi des maladies sont passés des établissements de santé aux domiciles des patients : les glucomètres, les instruments de mesures de la pression sanguine ou de la BPCO (Broncho pneumopathie chronique obstructive), etc. Le Web 2.0 permet de pousser encore plus loin cette désinstitutionnalisation de certains suivis médicaux. L’effet d’engouement pour l’autosuivi concorde avec l’un des principes fondamentaux du Web 2.0 : la participation. Ici, il s’agit du désir du patient de prendre en main sa santé et de participer à son suivi médical en documentant par lui-même son état de santé. Par ailleurs, les patients pratiquant l’autosuivi le font parce que leur médecin l’a recommandé (69 %) et parce qu’ils peuvent transférer l’information recueillie à leur praticien par le biais d’Internet (69 %), rapporte une enquête réalisée en 2008 aux États-Unis par Deloitte. Par contre, pour s’étendre à une échelle plus large, ces nouvelles pratiques posent des défis quant à la gestion des informations recueillies : la transmission et la conservation des données par le Web, l’accès au dossier de santé électronique, etc.
Le Web 2.0 en réponse aux lacunes du système actuel ?
Récemment publiée, l’étude Medical technology in Canada présente l’évaluation de la qualité et de la quantité des équipements de technologies médicales avancées au Canada. Le bilan tracé par cette analyse comparative est préoccupant. Il apparaît que le Canada est en retard en termes d’adoption des technologies médicales avancées par rapport à ce qui est disponible dans les autres pays développés. En plus de disposer de moins d’équipements et d’appareils parfois désuets, les établissements de santé canadiens déploient lentement et exploitent peu leurs technologies médicales avancées. Par conséquent, les Canadiens disposent d’un accès restreint aux technologies médicales pour leurs soins, réduisant entre autres la qualité des diagnostics ainsi que l’efficacité et la rapidité des traitements. Dans cet ordre d’idées, il est intéressant de s’attarder à l’utilisation que font les professionnels de la santé des technologies de l’information (TI), d’Internet et du Web 2.0. Certes, les TI et Internet ne remplaceront pas les appareils technologiques de diagnostics et de traitements. Par contre, les outils disponibles en ligne à peu de frais peuvent offrir un véhicule efficace et souple afin d’assurer une circulation fluide de l’information entre une diversité d’acteurs qui, mis ensemble, peuvent élaborer des solutions innovantes améliorant le système de santé actuel.
Sources :
Canada slow to adopt new medical technologies, Canadian healthcare technology, septembre 2008.
Elkin Noah, How america searches: health and wellness, iCrossing, janvier 2008.
Esmail Nadeem, Dominika Wrona, Medical technology in Canada, Fraser Institute, août 2008, 101 p.
Kaplan, Keith, Digital pathology blog
Many U.S. Consumers Want Major Changes in Health Care Design, Delivery, Deloitte, 2008.
Medecine 2.0
NETendances 2007, CEFRIO, mars 2008, 118 p.
Sylber, Denise, Médecine 2.0 Toronto - Prix du "Médecin 2.0", blogue, 5 septembre 2008.
What's the buzz about Self-Monitoring?, Canadian EMR, 28 août 2008.
Date de publication
21 octobre 2008
Auteur(s)
Sophie Poudrier, analyste-conseil, CEFRIO
Libellés :
patients 2.0,
praticien 2.0,
santé,
santé 2.0
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